Les nouvelles recommandations sur l’endocardite infectieuse publiées en septembre 2015 soulignent la gravité de cette maladie, la nécessité d’intervenir précocement, et introduisent plusieurs innovations.
1. Intérêt de la « Endocarditis Team » :
L’importance de mettre le patient au centre de la discussion et de pratiquer une analyse multidisciplinaire de son dossier est soulignée dans ces recommendations. Suivant la direction donnée par la « Heart team » des valvulopathies aortiques, les nouvelles recommandations 2015 appliquent cette stratégie aux endocardites et insistent sur l’intérêt de la prise en charge de ces patients au pronostic particulièrement sévère dans des centres de référence par une équipe médico-chirurgicale habituée à cette pathologie.
2. Prévention plus que prophylaxie :
L’antibioprophylaxie ne reste recommandée que lors des soins dentaires invasifs chez les patients porteurs des cardiopathies les plus à risque d’EI, c’est-à-dire les patients porteurs de prothèse valvulaire, d’un antécédent d’EI, ou d’une cardiopathie congénitale non corrigée.
Si les nouvelles recommandations réduisent l’importance de l’antibioprophylaxie, elles soulignent l’importance des autres mesures préventives (hygiène dentaire de qualité, piercing et tatouages à éviter, mesures d’asepsie rigoureuses lors de la manipulation des cathéters ou durant toute procédure invasive).
3. Rôle majeur de l’imagerie :
Si l’échographie garde un rôle majeur dans le diagnostic d’endocardite infectieuse, les nouvelles recommandations ESC insistent pour la première fois sur le rôle potentiel d’autres techniques d’imagerie cardiovasculaire, comme le scanner et le PET-scan.
Des nouveaux critères diagnostiques sont proposés, incluant les nouvelles techniques d’imagerie et un nouvel algorithme diagnostique est également présenté (figure ), proposant l’utilisation du PET scan en cas de doute diagnostique, particulièrement en cas de prothèse valvulaire.
Les nouvelles recommandations ESC prennent donc en compte les bouleversements épidémiologiques de la maladie ainsi que ses diverses formes cliniques
Les principales « nouveautés » de ces recommandations concernent le diagnostic avec l’inclusion de nouvelles techniques d’imagerie parmi les critères diagnostiques majeurs, et la notion de « endocarditis team », soulignant l’intérêt majeur d’une prise en charge multidisciplinaire chez ces patients.
article source: http://www.sfcardio.fr/JESFC-2016-Samedi-16-janiver-2016
1. Intérêt de la « Endocarditis Team » :
L’importance de mettre le patient au centre de la discussion et de pratiquer une analyse multidisciplinaire de son dossier est soulignée dans ces recommendations. Suivant la direction donnée par la « Heart team » des valvulopathies aortiques, les nouvelles recommandations 2015 appliquent cette stratégie aux endocardites et insistent sur l’intérêt de la prise en charge de ces patients au pronostic particulièrement sévère dans des centres de référence par une équipe médico-chirurgicale habituée à cette pathologie.
2. Prévention plus que prophylaxie :
L’antibioprophylaxie ne reste recommandée que lors des soins dentaires invasifs chez les patients porteurs des cardiopathies les plus à risque d’EI, c’est-à-dire les patients porteurs de prothèse valvulaire, d’un antécédent d’EI, ou d’une cardiopathie congénitale non corrigée.
Si les nouvelles recommandations réduisent l’importance de l’antibioprophylaxie, elles soulignent l’importance des autres mesures préventives (hygiène dentaire de qualité, piercing et tatouages à éviter, mesures d’asepsie rigoureuses lors de la manipulation des cathéters ou durant toute procédure invasive).
3. Rôle majeur de l’imagerie :
Si l’échographie garde un rôle majeur dans le diagnostic d’endocardite infectieuse, les nouvelles recommandations ESC insistent pour la première fois sur le rôle potentiel d’autres techniques d’imagerie cardiovasculaire, comme le scanner et le PET-scan.
Des nouveaux critères diagnostiques sont proposés, incluant les nouvelles techniques d’imagerie et un nouvel algorithme diagnostique est également présenté (figure ), proposant l’utilisation du PET scan en cas de doute diagnostique, particulièrement en cas de prothèse valvulaire.
Les nouvelles recommandations ESC prennent donc en compte les bouleversements épidémiologiques de la maladie ainsi que ses diverses formes cliniques
Les principales « nouveautés » de ces recommandations concernent le diagnostic avec l’inclusion de nouvelles techniques d’imagerie parmi les critères diagnostiques majeurs, et la notion de « endocarditis team », soulignant l’intérêt majeur d’une prise en charge multidisciplinaire chez ces patients.
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